RÉSERVEZ EN DIRECT
ET GAGNEZ
MEILLEUR TARIF GARANTI !
Avec
ETIK
Autre site
Site Officiel
-
-
+

Le Morvan

Idéalement situé dans le Parc Naturel Régional du Morvan, l'hôtel Le Morvan, point de départ idéal de votre découverte d'une terre authentique et préservée.

A cheval sur quatre départements (la Côte d'Or, la Nièvre, la Saône et Loire et l'Yonne), le Parc Naturel Régional du Morvan « poumon vert de la Bourgogne », est un magnifique terrain de jeux pour les amateurs de sports "grandeur nature". De nombreuses activités sont proposées aux amateurs de sensations fortes telles que rafting, canoë-kayak, escalade, VTT, parcours aventure, course d’orientation… Et plus sereinement, baignade, pédalos et pêche font également partie des activités possibles.

Vous serez conquis par la diversité et la beauté de ses paysages qui s'admirent dès la route des crêtes avec une vue exceptionnelle sur les hauts plateaux du Morvan. Le spectacle est garanti. Traversée par de majestueuses forêts de feuillus, de conifères et de charmants villages, la nature est majestueuse.

Au gré de nombreux sentiers balisés (3600 km d'itinéraires), le Morvan dévoile ses sites naturels remarquables : 

-  de magnifiques lacs (de Pannecière-Chaumard, des Settons, de Saint-Agnan, du Crescent...) et gorges pittoresques (de Narvau et de Canche) ; 

- l’étang du Griottier Blanc très apprécié des pêcheurs ; 

- la Roche des Fées, curieux entassement naturel de masses de granit ou encore 

- le Rocher de la Pérouse, point culminant du département de l’Yonne, dissimulé dans la forêt.

Terre d'histoire et de légendes, le Morvan se découvre également autour de lieux atypiques,  de superbes châteaux et de villes prestigieuses :

- Bibracte, qui propose un voyage dans le temps sur les pas de Vercingétorix et Jules César avec son musée de la civilisation celtique et son site archéologique

- le Mont Beuvray, depuis lequel vous pourrez admirer une vue panoramique sur tout le Morvan

- le château de Bazoches, demeure de Vauban ; celui de Chastellux et de Chassy du 17e siècle... 

- la cité romaine fortifiée d'Avallon 

- Vézelay, la colline éternelle... ville d'Art inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO avec sa superbe basilique.

A quelques pas de notre hôtel, l'église Saint-Georges et ses 112 éléments de sarcophages de l'époque Mérovingienne, sur lesquels planent toujours un mystère, s'offre au visiteur curieux.

Un peu plus loin, l'abbaye Sainte-Marie-de-la-Pierre-qui-Vire, monastère Bénédictin érigé au cœur de la forêt mérite un petit détour...

Le Morvan, une destination touristique incontournable pour vos prochaines vacances...


Autres idées de loisirs et de sorties :

-  A 12km : Rafting à Chalaux

- A 14 km : l'Espace Saint-Brisson (40ha), siège de la Maison du Parc du Morvan, avec son écomusée, son musée sur la Résistance, son herbularium et son sentier pédagogique.

- A 40km : Noyers-sur-Serein, cité médiévale est l’un des plus beaux villages de France

- A 47km : Château-Chinon, jolie petite bourgade pour son attachement au Président François MITERRAND

La partie la plus ancienne de l'église est le chœur qui remonte au xvie siècle reconstruction faite par les moines de l'abbaye de Moutiers-Saint-Jean et remplace une simple chapelle en bois sous le vocable de saint Georges qui selon la légende aurait sauvé Quarré-les-Tombes des Sarrazins. À une époque peu propice à l'architecture religieuse, le curé Blaise Bégon fit bâtir en 1782 la nef, le transept, le dôme et le clocher, lequel sera exhaussé de quatre mètres en 1832, remplaçant une flèche qui se trouvait dit-on entre le chœur et la nef qui fut plafonnée à la même époque, et qui a coûté la somme de trois mille francs prélevés sur la vente des bois d'un hameau. On accède au clocher par la tourelle sud. Plusieurs restaurations eurent lieu au fil des ans, les plus considérables en 1846 avec le percement de grandes fenêtres cintrées à grandes vitres carrées. Deux chapelles de style gothique furent ouvertes en 1848 dans le chœur par le curé Vaast Henry, nommé curé-doyen en 1823, sans aide de la commune. Le côté nord coûta 3 500 francs et le côté sud achevé en 1849 pour 2 500 francs. La tourelle nord, date de 1850, fut entièrement restaurée en 2011, elle est occupée à sa base par les fonts baptismaux dont la cuve est en pierre.

Le portail date de 1851. La grande porte est surmontée d'une fenêtre semi-circulaire qui sert de tympan, le cintre porte de chaque côté sur des jambages renforcés de deux colonnettes monolithiques. Au-dessus de la grande porte et sur toute la largeur de la façade court un cordon à corbeaux qui sépare le bas de ce qui peut être considéré comme le premier étage. Ici la porte est remplacée par une fenêtre cintrée, flanquée de chaque côté de niche où se trouvent les statues de deux évangélistes, saint Marc et saint Luc. Les deux autres évangélistes saint Mathieu (côté nord), et saint Jean (côte de la place) sont debout sur les pilastres du portail à la naissance d'un pignon triangulaire par lequel se termine le monument.

L'intérieur du triangle formé par des pierres tendres de Coutarnoux est sculpté en relief et représente la Sainte-Trinité, le Père Éternel à gauche, le Fils tenant sa croix, le Saint-Esprit au milieu, et aux angles inférieurs deux anges en adoration. Au premier étage, le portail contient une tribune transmettant le jour dans la nef.

Cette église à la particularité d'être entourée de 112 sarcophages mérovingiens 46 cuves et 66 couvercles, dont deux sarcophages et un couvercle sont conservés à l'intérieur de l'édifice à la demande des monuments historiques. La provenance de ces objets reste obscure ; la pierre provient d'une carrière située à plus de 25 km de Quarré, soit Mailly-le-Château ou Saint-Moré selon les archéologues Stéphane Büttner et Fabrice Henrion qui étudièrent le site en 2009.

Eglise Saint-Georges de Quarré-les-Tombes et ses Sarcophages

Si tout un chacun connaît la Bourgogne, moins nombreux sont celles et ceux qui savent localiser le Morvan. Située entre Paris et Lyon, cette petite montagne vaut le détour.

En résumé, le Morvan s’étend sur presque 300 000 hectares. Cette petite montagne se différencie des régions voisines par les dépressions qui l’entourent, plus que par les altitudes des sommets. Le point culminant, le Haut Folin, affiche une altitude de 901 mètres et est tout de même le sommet de la Bourgogne. Le Morvan est tout tourné vers les régions océanes, autant par son climat que par les activités humaines. Si aucun fleuve n’y naît, de grandes rivières y prennent leur source : les unes nourrissant les eaux de la Seine, les autres celles de la Loire.

La Maison du Parc à Saint-Brisson est un complexe qui regroupe le centre administratif du Parc naturel régional du Morvan, un centre de documentation, deux musées, divers aménagements pédagogiques, un bistrot, ainsi que la Maison du tourisme du Parc naturel régional du Morvan.

Vous devrez prendre la D10 puis la D20, pour vous rendre à Saint-Brisson, village de la nièvre situé à 14,4 Km de Quarré (14 minutes)


Parc Naturel Régional du Morvan

La basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay est une ex abbatiale française du xiie siècle située à Vézelay, dans le département de l'Yonne en Bourgogne-Franche-Comté. Haut lieu de la chrétienté au Moyen Âge, Vézelay est un lieu de pèlerinage important sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Construite entre 1120 et 1150, la basilique de Vézelay est une illustration majeure de l'architecture romane et de l'art roman en général. Le tympan intérieur du narthex, présentant un Christ en gloire, est un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane. Reconstruit à la fin du xiie siècle, le chœur présente un style gothique qui accroît la luminosité de la basilique et contribue à renforcer sa symbolique autour du thème de la lumière divine. En passant du narthex à la nef puis au chœur, le visiteur progresse d'un espace obscur à un espace de plus en plus lumineux, illustrant la transformation intérieure du fidèle. Chaque année au solstice d'été, quand le soleil est en culmination par rapport à la terre, la lumière provenant des fenêtres sud projette une ligne de points lumineux au milieu de la nef avec une rigoureuse précision qui traduit l'intention de l'architecte d'inscrire son bâtiment dans une dimension cosmique.

Rénovée par Viollet-le-Duc à partir de 1840, la basilique fait alors l’objet d’un classement et figure sur la première liste des monuments historiques, celle de 1840. En 1979, elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. D'importants travaux de restauration viennent d'être effectués. Ce vaste chantier est resté fidèle aux matériaux d’origine et aux choix de Viollet-le-Duc pour redonner tout son éclat à ce somptueux monument.

Depuis 1993, le service liturgique est assuré par les Fraternités monastiques de Jérusalem. Des offices ont lieu plusieurs fois par jour.

Il vous faudra 28 minutes pour vous rendre à Vézelay qui est un des plus beaux villages de France (27 Km).

Vézelay

Vauban est né en Morvan. Il y a grandi, vécu, installé sa famille et créé son « pré carré » personnel. Maréchal de France sous Louis XIV, on lui doit les célèbres fortifications « en étoile ». Mais Vauban était également un grand voyageur et un fin observateur des réalités de son époque. Il a entre autres décrit le Morvan du 17e siècle, ses terres rudes, ses conditions de vie difficiles, qui obligeaient à chercher ailleurs des ressources de complément pour survivre. Il proposa sur de nombreux sujets – art militaire, aménagement du territoire, gestion des ressources, économie, société – des réformes très en avance sur son temps.

Le Musée Vauban présente ainsi son histoire, son héritage de pierre et de plume, tout en montrant son attachement au Morvan, une terre qui a inspiré ou nourri un grand nombre de ses idées.

Saint-Léger Vauban est un joli petit village situé à 5 Km de Quarré.

Musée Vauban

Le château de Chastellux appartient à la même famille depuis près de 1000 ans !

Les vestiges les plus anciens remontent à l’époque romaine, et les constructions les plus anciennes de cette place forte remontent au XIe siècle.
Nichée sur un pic rocheux triangulaire qui lui donne sa forme si particulière, la forteresse à été remaniée, agrandie et embellie à toutes les époques, jusqu’à aujourd’hui.

L’histoire de la famille de Chastellux est étroitement liée à celle de la Bourgogne, de la France, mais également à celle de la Guerre d’indépendance des États-Unis… A découvrir pendant la visite !

Le château est entouré d’un parc remarquable dessiné par Le Nôtre, dont la visite libre et gratuite offre des points de vue variés du domaine.

La jolie route sinueuse à travers la campagne vous permettra d'arriver à Chastellux au bout de 17 minutes (16 Km).

Château de Chastellux

QUI, PLUS QUE VAUBAN AURA MARQUÉ DE SON EMPREINTE LE TERRITOIRE FRANÇAIS ?

Quelle région, quelle ville ne possèdent-elles pas en effet un fort, une place, un rempart, une perspective construits ou aménagés par cet illustre Français (ainsi en est il de près de trois cents places fortes et ouvrages militaires disséminés dans notre pays).

Le XVème siècle est une époque charnière dans le domaine de la fortification avec le renforcement du pouvoir royal (notamment sous Henri IV et Louis XIII) où la fortification n’est plus l’affaire des seigneurs défendant leurs biens et leurs châteaux, mais devient le monopole de la monarchie et avec une révolution.technique au sein de l’armement (du canon surtout) dont les performances rendent les ouvrages traditionnels (châteaux forts) incapables de résister aux tirs des nouvelles armes (Machiavel en 1523 dira :  « le château féodal ne sert plus à rien »).

DES PLACES FORTES PENSÉES À BAZOCHES

Ainsi naquit une nouvelle conception de la fortification créée par les Italiens en 1530 : celle des places fortes dont les bastions très épais pouvaient résister à ces nouveaux tirs meurtriers : la ville fortifiée était née.

Les théoriciens français vont reprendre ces principes en les modifiant ; Vauban à son tour continua sur la lancée en améliorant considérablement les systèmes de défense et d’attaque des fortifications.

C’est au château de Bazoches, sa propriété familiale, dont il aménagea une notable partie en bureau d’étude, que Vauban travailla avec ses ingénieurs (nom qui servit à forger le terme de génie, arme créée par Vauban).

Ainsi, c’est de Bazoches que furent conçues, mises au point et illustrées de figures et de plans, une grande partie des études de ces places fortes et ouvrages militaires disséminés sur toute la France.

Avec un peu d’imagination, on peut facilement se représenter l’activité débordante qui devait régner dans la grande galerie du château (récemment reconstituée dans sa surface initiale) d’où partaient, après étude, les instructions de Vauban. Des estafettes à cheval étaient constamment prêtes à gagner les quatre coins du pays emportant dans des fourreaux cylindriques en métal, les plans et les ordres de Vauban.

La route départementale 36 vous conduira à Bazoches en 27 minutes, soit 25 Km. Vous pourrez aller vous recueillir sur la tombe de Vauban située dans l'église de Bazoches.


Château de Bazoches du Morvan

Le monastère est fondé en 1850 par l'abbé Jean-Baptiste Muard, prêtre du diocèse de Sens. Désireux de fonder une communauté religieuse, il découvre la règle de saint Benoît lors d'un voyage à Subiaco (Italie). Saisi par l'équilibre de vie qu'elle propose entre travail et prière, il rentre en France en 1848 avec ses deux premiers compagnons et effectue son noviciat monastique à la trappe d'Aiguebelle. En 1850, il installe sa communauté naissante dans les forêts du Morvan, dans un domaine donné par la famille de Chastellux, au lieu-dit « la Pierre-qui-Vire ».

Le père Muard meurt le , à l'âge de quarante-cinq ans.

Une vingtaine de frères composent alors la communauté qui connaît une rapide expansion. En 1859, elle s'agrège à l'ordre bénédictin (congrégation de Subiaco).

La politique de suppression des congrégations menée par la IIIe République contraint la communauté à l'exil en 1880, puis en 1904. Elle ne retrouve son monastère qu'après la Première Guerre mondiale, en 1921, et ne l'a plus quitté depuis.

De 1954 à 1957, l'un des moines de la communauté, le frère Thomas, entretient une riche correspondance spirituelle avec Jacques Fesch, condamné à mort, devenu un mystique chrétien, dont les lettres paraîtront dès 1971 sous le titre Lumière sur l'échafaud.

Les bâtiments actuels sont édifiés de 1850 à 1953. L'église, consacrée en 1871, a été profondément remaniée en 1992. En 2006 et 2007, des travaux importants sont menés pour mettre aux normes l'hôtellerie qui datait de 1952.

La communauté actuelle comprend environ soixante-dix moines partageant leur temps entre la prière, l'accueil et le travail.

Le nom du lieu-dit, « la Pierre-qui-Vire », provient d'une caractéristique naturelle, à savoir une roche qui, posée sur une autre, pouvait être mise en mouvement par une simple pression humaine. Aujourd'hui scellée la roche est surmontée d'une statue de la Vierge Marie.

La renommée de l'abbaye est due en partie à la qualité des éditions Zodiaque, fondées en 1951 et spécialisées dans l'art roman, dont les volumes ont été fabriqués à l'imprimerie intégrée à l'abbaye jusqu'au début des années 2000.

Abbaye Sainte-Marie de la Pierre-qui-Vire

Les moines possèdent une ferme située à 800 m de l'abbaye au lieu-dit « L'Huis Saint-Benoît » (9,6 Km de Quarré par la D55).

Les moyens de production
Six personnes permettent l'entretien de 170 ha de terre agricole qui nourrissent 70 vaches laitières de race Brunes des Alpes et 100 chèvres Alpines chamoisées.

Agriculture biologique
Depuis 1969, la totalité de la ferme est conduite selon les méthodes de l'agriculture biologique pour la polyculture et l’élevage.

Produit du terroir
L’utilisation du lait cru permet de profiter de la flore microbienne naturelle. Nous fabriquons ainsi un réel produit de terroir et limitons l’utilisation des énergies fossiles et électriques.

Fromages au lait cru entier de vache - Tommes de vache - Yaourts fermiers - Faisselle de vache - Lait cru

Ferme de l'Abbaye de la Pierre-qui-Vire

Le rocher de la Pérouse est situé dans le massif du Morvan à 556 mètres d'altitude, dans la forêt au Duc, sur la commune de Dun-les-Places.
Venez vous y promener et admirer le beau panorama avec vue sur la vallée de la Cure.
Sa table d'orientation vous permettra de situer les villages des alentours. Vous ne serez pas déçus par l'effort physique demandé à la découverte d'une si belle vue.

La distance pour se rendre sur le site est de 7,7 Km par la D10.

Rocher de la Pérouse

Le Lac du Crescent est un lac artificiel situé au confluent du Chalaux et de la Cure. Il est à cheval sur les départements de la Nièvre et de l'Yonne, dans le parc naturel régional du Morvan.
Il se situe sur les territoires des communes de Chastellux-sur-Cure, Marigny-l'Église et Saint-Germain-des-Champs.Il doit son nom à sa forme de « croissant ».

Il s'étend sur une surface de 165 ha et sa retenue d'une capacité maximale de 14,25 millions de mètres cubes est utilisée par une usine hydro-électrique.  Il permet également d'alimenter l'Avallonnais en eau potable.

Le barrage, construit de 1929 à 1932, est haut de 37 m et long de 330 m. Tout comme ses voisins les lacs de Pannecière et de Chaumeçon, il permet de réguler les eaux de l'Yonne et de la Seine pour éviter les crues dans la capitale.

Le réservoir du Crescent est alimenté par les rivières à truites les plus réputées du Morvan : la Cure et le Chalaux. Le lac abrite également le sandre et la perche.

Tous les ans fin juillet, une grande fête est organisée au hameau de Lauret. Un repas champêtre suivi d’un fabuleux feu d’artifice animent ses rives...

Il vous faudra 15 minutes pour rejoindre ce lac, qui fait partie des 19 plus beaux lacs de France, via la D55 et la D128 (11,5 Km).

Lac du Crescent

Lieu de promenade, le saut de Gouloux est la visite incontournable de cette région.

La truite Fario sera votre guide pour découvrir le Saut de Gouloux.

Cette cascade déplace depuis fort longtemps les visiteurs et les amoureux de la nature.

C’est en effet un site classé pour la typicité de son paysage.

Un sentier escarpé de 1 km vous racontera les différentes facettes naturelles du site et les interventions passées de l’homme, puis un autre sentier de 800m plat sera le raccourci longeant le ruisseau.

Passage du GR 13 sur le site.

Il faudra emprunter la départementale 10 et 20, pour arriver au sentier qui vous mènera à cette jolie cascade (19,3 Km en 22 minutes).

Saut de Gouloux

Le lac de Chaumeçon est un lac artificiel situé sur le Chalaux. Il se trouve en France, département de la Nièvre, dans le parc naturel régional du Morvan.

Le lac s'étend sur une surface de 135 ha et sa retenue, d'une capacité maximale de 19 millions de mètres cubes, alimente une usine hydro-électrique.

Tout comme ses voisins, les lacs de Pannecière et du Crescent, le barrage de Chaumeçon permet de réguler indirectement les eaux de l'Yonne et de la Seine pour éviter les crues dans la capitale.

Le lac se trouve à 25 Km de Quarré via la D6 (25 minutes).


Lac de Chaumeçon

Dun-les-Places est un des villages martyrs de la Libération de 1944. C’est le que le village, avec ses 806 habitants dont 120 dans le bourg proprement dit, voit débuter un martyre qui le fera surnommer l’Oradour du Morvan. Un odonyme local (rue du 26-Juin-1944) rappelle cet événement.

Le 24 juin, les villages de Montsauche et Planchez sont détruits par les Allemands.
Le 25 juin, Vers 14 heures, un groupe d’habitants de Montsauche arrive à la mairie de Dun-les-Places et demande à ce que les élèves rentrent chez eux car les troupes allemandes sont sur la route de Dun-Les-Places.
A 14h30, les Allemands arrivent et sont à la recherche de résistants qu’ils qualifient de « terroristes ». Ils vérifient les identités de tous les hommes du village, ils commencent à piller les maisons. Tous les hommes du bourg ou presque sont réunis sur les marches de l’église pour le contrôle des papiers. Vers 20 heures, d’autres soldats arrivent, beaucoup d’entre eux sont saouls.
Le 26 juin, en début d’après-midi, 400 soldats environ arrivent à Dun-les-Places par voitures et camions. Le but affiché : la recherche des terroristes. Mais les contrôles d’identité ne donnent rien, tous les hommes sont relâchés. En fin d’après-midi, les troupes quittent Dun-les-Places et prennent la route de Vermot ; ils sont alors attaqués par les Maquisards du maquis Camille qui protègent le château de Vermot transformé en hôpital. Le combat se poursuit jusqu’à la nuit : le château est occupé et l’hôpital incendié, mais les maquisards arrivent à contenir les Allemands et à évacuer l’hôpital. En fin de journée, un deuxième convoi arrive à Dun-les-Places, comprenant les chefs de l’expédition en provenance de Dijon et de Chalon-sur-saône. Tous les hommes du village sont arrêtés, le bourg est bouclé, les troupes envahissent les maisons. En début de soirée, une attaque simultanée amène fusillade et pilonnage de l’église. Un orage renforce chez les habitants le sentiment d’épouvante.Vers 20 heures un nouveau groupe d'Allemands arrive et installe un canon dans le clocher afin de créer une provocation en tirant à blanc sur les troupes. À 22 heures, alors que l'électricité est coupée et que l'orage se déchaîne, éclatent des coups de feu et de canon dans tout le village puis le silence revient. Les Allemands brisent les portes et les vitres et envahissent les maisons en poussant des cris. Ils s'y installent vidant les caves du vin et de toute la nourriture qu'ils peuvent y trouver. Autour de 22 heures 30, le massacre des prisonniers est ordonné : aucun des 27 Dunois arrêtés ne réchappe à la grenade et au fusil-mitrailleur. Les femmes, avec les enfants, sont cloîtrés dans les maisons et sont parfois obligés d’héberger les soldats et de les nourrir, parfois même de leur donner de l’alcool.
Le 27 juin, le village est systématiquement pillé. Les allemands entassent dans leurs camions linge, literie et objets de valeur après avoir abattu porcs, moutons et volaille. À partir de 8 heures, les habitants sont autorisés à quitter les maisons. Certains pensent que les hommes vont être emmenés en Allemagne, cependant ils vont apprendre la mort de certains hommes. Cette journée est marquée par le pillage des ressources du bourg, une infirmière essaie de sauver certains blessés. Des centaines de camions arrivent dans le village et emmènent les objets volés et les voitures des habitants. Durant toute la journée, les soldats volent dans les maisons les affaires des habitants du bourg. Les soldats ont tout pris.
Le 28 juin au matin, les Allemands se préparent à partir. À l'aide de lance-flammes, de grenades incendiaires et de bûches, ils mettent le feu aux maisons. Les femmes restées dans les maisons prennent le minimum de bagage possible en vue de quitter le village. À 12 h 30 après avoir fait sonner les cloches, ils partent en chantant et en jouant de l'accordéon. Ils donnent l’ordre aux habitants de ne sortir que dans une heure. Les survivants découvrent alors l'horreur : les corps des otages gisent déchiquetés sous le porche de l'église, celui du curé, partiellement dévêtu, est découvert dans le clocher. D'autres corps sont retrouvés sur les routes ou dans les hameaux voisins.
Le massacre a fait en tout 27 victimes, dont les obsèques sont célébrées le 1er juillet suivant à cause d’un manque de cercueil. Ils sont placés en haut du cimetière, sous des croix blanches afin de représenter les crimes commis par les nazis, leurs complices et les traîtres français.
Dans le journal Libération, du 7 août, les atrocités allemandes dans le Morvan sont en première page de l’hebdomadaire. Il met en relation le massacre de Dun Les Places et les atrocités d’Oradour sur Glane.

La distance entre Quarré et Dun-les-Places est de 13,2 Km (12 minutes - D10 et D211).


Mémorial de Dun-les-Places